Communiqué
Nous apprenons l’arrivée discrète, ce vendredi matin à Saint-Brevin-les-Pins, de cinquante-quatre immigrés clandestins originaires de pays d’Afrique, aidés par la maire de Nantes, Johanna Rolland, et accueillis par l’association L’Aurore. Ces hommes ne sont qu’une petite partie des près de sept cents clandestins ayant transité tout l’été à Nantes, square Daviais,et depuis le 20 septembre dernier dans des gymnases de la Ville. Quelques dizaines d’autres doivent également être transférées dans les jours à venir à Saint-Herblain.
Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique rappelle son opposition ferme à toute implantation de clandestins dans le département. Qui plus est, ces nouveaux venus à Saint-Brevin viennent d’être logés dans une résidence de vacances du Centre communal d’action sociale (CCAS) appartenant à l’EDF — et donc à ses cotisants — tout comme il avait été procédé en septembre 2016 pour des clandestins de Calais. C’est un signal exécrable donné par des pouvoirs publics pourtant toujours prompts à déclarer s’intéresser au sort des Ligériens les plus nécessiteux, mais les privant d’infrastructures leur revenant de droit : gymnases, centres de vacances…
L’Afrique est aux Africains, et Saint-Brevin est aux Brévinois. Pour ces jeunes hommes désœuvrés qui errent sur les plages de la Côte de Jade, il n’y a qu’une solution. C’est la réémigration !
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