Tribune pour Saint-Nazaire magazine, juin 2020
La pandémie de coronavirus qui affecte notre pays a mis au jour la faillite d’un système qui avait jusque-là considéré le principe de précaution comme facultatif. Après deux mois de confinement, Saint-Nazaire a souffert, comme toutes les villes de France. Elle a d’autant plus souffert que le maire sortant, candidat à sa réélection, a parfois agi approximativement, de son refus d’un couvre-feu nocturne malgré les troubles dans certains quartiers à sa commande de masques de protection fabriqués au Pakistan et au Vietnam, en passant par sa décision précoce de réouvrir les écoles, dès le mois de mai.
Ces manques devront être jugés en conscience lors du second tour de l’élection municipale. Les Nazairiens méritent la protection, et non l’approximation.
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