Prônons une autre vision de la transition énergétique et écologique que celle avancée par la gauche et la droite. La vision française et patriote de cette transition se doit d’être bâtie sur l’action d’un État stratège et aménageur d’abord, voire de synergies limitées entre États, non pas d’accords mondiaux du type de celui de Paris, dont nous savons qu’avant d’être de grands sommets, ils sont souvent des grand-messes.
Nous assumons que la position du Front national sur ce sujet ne soit pas très connue, à la fois parce que notre mouvement est abusivement enfermé, selon les médias, dans un « précarré » sécuritaire et migratoire, mais aussi, il faut le dire, par un travail insuffisant de notre part, sur cette thématique, jusqu’à ces deux dernières années. L’élection présidentielle de l’an prochain offre toutefois aux patriotes l’opportunité de faire savoir, dans le débat public, tout l’attachement qu’ils portent à une véritable transition énergétique.
Celle-ci demeure indispensable, d’abord pour diminuer notre consommation d’énergies fossiles, dont nous ne sommes pas les producteurs — autrement que de manière marginale — mais qui, en pleine phase de pic pétrolier, consacre notre dépendance vis-à-vis de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis. Nous ne parlons pas de choses anodines, puisque les importations de pétrole saoudien représentent actuellement du 21 % du total de nos importations pétrolières, soit plus de onze millions de tonnes… et près de quinze fois notre propre production nationale. On mesure mieux, par l’évocation de ces chiffres, notre dépendance énergétique aux pays du Golfe persique, qui ne saurait, évidemment, se manifester sans implications géostratégiques fortes, aiguillant partialement notre politique étrangère en général et notre relation au monde arabe en particulier.
Mais encore, la transition énergétique n’est pas rendue nécessaire que pour la garantie, demain, de notre souveraineté énergétique. Elle une exigence pour que, dans ce XXIe siècle de profondes mutations, la France, à sa mesure — celle d’une puissance mondiale et d’équilibre — participe à enrayer les dérèglements climatiques qui affectent désormais notre planète, et engagent l’Humanité sur des chemins difficiles.
À ce titre, sans bien sûr remettre en cause la réalité de ces changements qui affectent le climat, ces dernières décennies, nous émettons certaines réserves quant à la qualification dont ceux-ci font couramment l’objet. Il conviendrait de préférer le terme de « dérèglements » à celui de « réchauffement », moins objectif, et qui présuppose trop souvent lorsqu’il est énoncé une origine humaine aux changements affectant notre climat, qui, elle, n’est pas scientifiquement prouvée.
Ces quelques éléments étant posés, il faudra passer à la pratique. Avec Marine Le Pen à la tête de l’État, cette transition sera (enfin) pleinement réalisée.
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