Le RN soutient la candidature de Pelon

Communiqué


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À Trignac, près de Saint-Nazaire, le premier tour de l’élection municipale a mis en évidence un changement de paysage politique : le maire sortant, socialiste, n’a pas fait l’alliance avec les communistes, tandis que le candidat que nous soutenions, David Pelon, ancien maire, a rassemblé plus de 24 % des suffrages exprimés avec sa liste Trignac en action, arrivant deuxième. La situation est d’autant plus intéressante que, au second tour, le jeu est ouvert, car les quatre listes en présence se maintiennent, sans fusion.

Il y a donc une possibilité réelle que monsieur Pelon gagne de nouveau la Mairie dont il a honteusement été chassé il y a trois ans, à la suite d’une élection partielle provoquée avec le soutien du maire de Saint-Nazaire, au prétexte qu’il est un homme de droite et qu’il avait accueilli des élus du Front national dans sa majorité. Habitants de Trignac, que vous soyez ou non électeurs du Rassemblement national, le 28 juin, pas une voix ne doit manquer pour reconduire David Pelon dans son mandat, et ainsi poursuivre son bon bilan passé : pas d’augmentation d’impôts, une offre de vidéoprotection et des réalisations en termes de crèche et d’habitat social, notamment.

La gauche socialiste et communiste gère Trignac depuis près de cent dix ans ! Ne lui donnons pas six années de plus. Agissons en responsabilité, sans souci des étiquettes, pour remettre Trignac en action.

Crise du coronavirus : les manques du maire

Tribune pour Saint-Nazaire magazine, juin 2020


La pandémie de coronavirus qui affecte notre pays a mis au jour la faillite d’un système qui avait jusque-là considéré le principe de précaution comme facultatif. Après deux mois de confinement, Saint-Nazaire a souffert, comme toutes les villes de France. Elle a d’autant plus souffert que le maire sortant, candidat à sa réélection, a parfois agi approximativement, de son refus d’un couvre-feu nocturne malgré les troubles dans certains quartiers à sa commande de masques de protection fabriqués au Pakistan et au Vietnam, en passant par sa décision précoce de réouvrir les écoles, dès le mois de mai.

Ces manques devront être jugés en conscience lors du second tour de l’élection municipale. Les Nazairiens méritent la protection, et non l’approximation.

Les étonnants masques pakistanais fournis par le maire

Communiqué


Le maire de Saint-Nazaire, également président de la CARENE, avait initialement annoncé que les 280 000 masques réutilisables distribués depuis ces derniers jours aux habitants de l’agglomération seraient « fournis par un atelier de Montluçon et un fournisseur de Rezé ». Il précisait par ailleurs qu’une commande avait « été passée aux ESAT Marie Moreau et Océanis et à des commerçants nazairiens […] et [aux] créatrices du Garage ». Ces masques, qui sont désormais arrivées dans les boîtes aux lettres, ne correspondent cependant en rien avec ce qui avait été annoncé.

En effet, il apparaît que ceux-ci ont en réalité été fabriqués au Pakistan. On est loin de la promesse d’une fabrication française et même, locale. Les habitants de l’agglomération nazairienne étaient en droit d’attendre mieux.

Le localisme, principe selon lequel collectivités et entreprises doivent autant que possible aboutir à une relocalisation des circuits de production, de consommation et de recyclage, aurait dû ici prévaloir. C’était l’un des axes mis en avant dans notre campagne municipale. Nous aurions souhaité qu’il soit davantage pris en compte, pour privilégier une production nationale à ces étonnants masques pakistanais…

Les Chantiers bâtiront le prochain porte-avion

Communiqué


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En déplacement ce matin aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, la ministre des Armées, Florence Parly, vient d’annoncer que le nouveau porte-avion français appelé à remplacer le Charles de Gaulle serait construit sur place. Les premiers essais devraient être envisagés à horizon 2036. Il s’agit donc, comme souvent en termes de naval de défense, d’une démarche de long-terme, s’accompagnant par ailleurs de la construction de quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces (BRC).

Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique se félicite naturellement que les chantiers navals de Saint-Nazaire soient sollicités pour la construction de ce futur porte-avion. C’est un honneur pour les ouvriers industriels de la région nazairienne, reconnus de tous pour leur talent technicien. Nous ne doutions d’ailleurs pas que nos chantiers navals, les plus importants d’Europe, aient la capacité de construire un tel bâtiment, ce que nous évoquions depuis plusieurs années.

Nous rappelons par ailleurs que Marine Le Pen, dans la 121e mesure de son projet présidentiel de 2017, appelait dès la première année de mandat à augmenter le Budget de la Défense à 2 % du produit intérieur brut, puis tendre vers 3 % à terme. Cette augmentation du budget de la Défense prévue dans notre projet devait notamment appuyer le financement et la construction d’ « un second porte-avions, baptisé « Richelieu«  ». Le RN juge la construction de ce nouveau porte-avion capitale pour « la permanence à la mer de notre groupe aéronaval ».

Les écoles nazairiennes doivent rester fermées

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Dans le cadre du déconfinement, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé ces jours dernier la possibilité d’une réouverture des écoles en France, à partir du 11 mai prochain, La réouverture des écoles, qui fait l’objet d’un avis négatif de nombreux professionnels de santé, notamment du Conseil national de l’Ordre des médecins, comme de ceux du Conseil scientifique COVID-19, serait pourtant susceptible de faire peser sur les enfants comme sur leurs familles des risques réels de contamination. Elle pose par ailleurs de nombreuses difficultés d’organisation, au sein d’établissements comme des transports scolaires, ou encore pour la dépose et la reprise des enfants, d’autant plus que le respect des règles de distanciation est par nature difficile à faire comprendre et respecter pour des enfants.

Saint-Nazaire n’est pas un îlot isolé au milieu d’un pays contaminé. Dans le cadre du principe de précaution, le Rassemblement national (RN) de Saint-Nazaire demande donc à ce que le maire décide que les écoles de la commune restent fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire. Cette mesure serait la plus à même de préserver au mieux la santé de tous.

Nous savons par ailleurs combien le personnel de l’Éducation nationale demeure mobilisé depuis ces dernières semaines pour continuer l’enseignement à distance. Son implication quotidienne doit être tout particulièrement saluée. La mesure de fermeture des écoles nazairiennes doit être complétée d’un service d’accueil municipal au sein des écoles comme de la petite enfance, pour accueillir les enfants du personnel soignant et ceux des parents travaillant en dehors de leurs domiciles.

Disparition de Patrick Garnier, ancien colistier

Communication


Le Rassemblement national (RN) de Saint-Nazaire a eu le regret d’apprendre le décès des suites d’une longue maladie, ce dimanche, d’un de ses adhérents, Patrick Garnier. Né à Nantes, âgé de cinquante-neuf ans, il exerçait la profession de chauffeur de car sur le réseau régional Aléop.

Nazairien du Petit caporal, il avait participé à notre liste municipale en 2014, figurant en trente-troisième position. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

ÉDITORIAL — Notre démocratie à l’épreuve

Éditorial


Le 15 mars dernier, se sont tenues les élections municipales. Celles-ci n’ont pas été correctement organisées, et, compte tenu d’une abstention exceptionnelle d’une partie de l’électorat due à la pandémie de coronavirus, leurs résultats demeurent très subjectifs. Aussi, peut-on dire que ce scrutin a été volé aux Français.

Au niveau national, bien sûr, c’est l’incompréhension. Durant la semaine précédant le premier tour de scrutin, le Gouvernement s’est empêtré dans des injonctions contradictoires : entamer des mesures de distanciation sociale, et en même temps affirmer la nécessité du devoir électoral. Les Français ne l’ont pas compris, et, de plus, cela les a inutilement mis en danger (que l’on pense, par exemple, à ces assesseurs contaminés, à l’issue du vote).

Localement, à Saint-Nazaire, bien sûr, le résultat de la liste Rassemblement national (RN) est décevant, bien qu’il y ait eu une surabstention de notre électorat, d’ailleurs confirmée au lendemain du vote par un sondage d’opinion. Nous demeurons toutefois la première force d’opposition. Il y a surtout, comme partout en France, une prime à l’équipe sortante — gage de stabilité — même relative.

Enfin, tout n’est pas encore décidé. Il semble désormais peu probable qu’un deuxième tour ait lieu en juin. Il faudra alors probablement refaire les opérations électorales de zéro, premier tour y compris, en octobre, voire en mars 2021. Dans quel cas, le Rassemblement national-Union nazairienne repartira au combat, avec une nouvelle liste : nous ferons appel à ceux ayant déjà participé à notre précédente liste, que nous remercions pour leur effort, et à qui nous disons que la dynamique doit être maintenue et amplifiée.

Notre démocratie locale étant mise à l’épreuve de la sorte, si l’élection est rejouée, nous devons proclamer hautement la nécessité d’un rassemblement élargi, au-delà des rangs du RN et de ses sympathisants. Les gauches risquent de regagner l’élection, et prolonger ainsi le siècle de gestion socialiste de Saint-Nazaire. Ceux qui s’opposent aux équipes présentes et passées du maire sortant doivent donc s’unir derrière notre liste, pour peser dans les urnes.

Coronavirus à Saint-Nazaire

Article de Presse Océan du 7 avril 2020


Le Rassemblement national demande l’instauration d’un couvre-feu. Le maire, David Samzun, avoue s’être interrogé à plusieurs reprises mais s’y refuse après des échanges avec la Police.

Le maire, David Samzun, est sans détour. « Il n’y a pas pour le moment la nécessité d’instaurer un couvre-feu à Saint-Nazaire ». Cette réponse fait suite à la demande du Rassemblement national (RN), qui souhaite, l’instauration par arrêté d’un couvre-feu de vingt-deux heures à six heures, tant que durera le confinement, sur le modèle des communes qui y ont déjà recours, Béziers et Hénin-Beaumont notamment.

Le RN dit avoir « constaté des attroupements en dépit des règles, notamment dans le centre-ville : avenue de la République, de même que devant l’Hôtel de ville, avec la présence de personnes incapables de justifier leur présence et dont plusieurs se sont violemment opposées au contrôle de la Police. Par ailleurs, à la Bouletterie et à la Chesnaie, le trafic de drogues, loin d’être tari par le confinement, a augmenté — ainsi en témoignent les riverains — et les attroupements signalés au pied des immeubles, le soir, sont de plus en plus denses. »

« Cette crise sanitaire est révélatrice de nos besoins en effectifs policiers qui ne sont plus en adéquation avec le nombre d’habitants qui augmente »

David Samzun regrette « que le RN veuille polémiquer malgré les circonstances ». Toutefois, il ne balaie pas d’un revers de manche cette éventualité. Il avoue s’être « interrogé à plusieurs reprises. J’ai échangé pas plus tard que lundi matin avec les forces de police à ce sujet. Il y a quelques individus qui ne respectent pas le confinement la nuit et la police fait son travail et agit en conséquence. Un couvre-feu n’y changerait rien. »

En revanche, le maire insiste sur sa demande faite il y a trois mois auprès du ministre de l’Intérieur pour un renforcement des effectifs nazairiens : « cette crise sanitaire est assez révélatrice de nos besoins en effectifs policiers, qui ne sont plus en adéquation avec le nombre d’habitants, qui augmente ».

Confinement : réponses dilatoires du maire

Communiqué


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Nous prenons acte de la réponse négative du maire de Saint-Nazaire à notre proposition d’un couvre-feu nocturne, ce mardi soir. Cependant, il faut regretter le caractère dilatoire de cette réponse, visiblement gênée.

En effet, le maire refuse sans surprise la suggestion du Rassemblement national (RN). Mais dans le même temps, il admet aujourd’hui dans le quotidien Presse Océan s’être « interrogé à plusieurs reprises », indiquant avoir « échangé pas plus tard que lundi matin avec la Police, à ce sujet ».

Par ailleurs, le maire évoque maladroitement le manque d’effectifs de police nationale dans sa commune, négligeant le fait que le président Macron — pour lequel il a voté aux deux tours de l’élection présidentielle — porte une responsabilité dans la réduction de ces effectifs. Or, comme nous lui faisions savoir lors d’un récent débat télévisé, le maire ne peut pas « avoir un macronisme à la carte ».