ÉDITORIAL — Un patriote pour vous défendre

Madame, Monsieur,

Les dimanches 11 et 18 juin, vous avez l’opportunité de désigner un député patriote, pour que la région nazairienne et l’Estuaire soient bien représentés à l’Assemblée nationale.

Si je me présente devant vos suffrages, c’est pour donner une réalité locale au vote dont une part importante de Français – 11 millions d’entre eux – a formulé le souhait, en donnant sa confiance à Marine Le Pen, candidate des patriotes.

J’ai 29 ans. Je suis un jeune élu d’opposition à la Mairie de Saint-Nazaire. Je suis même le benjamin de mon conseil municipal. À mes côtés, se trouvent mes amis, Stéphanie Sutter et Jean-Claude Blanchard. Nous formons à trois le premier groupe d’opposition au maire, David Samzun. Au conseil communautaire, mon opposition à monsieur Samzun est plus ferme encore : je siège, seul du Front national, contre cinquante-neuf élus.

Ces trois dernières années, j’ai plusieurs fois prouvé que ni David Samzun, ni Laurianne Deniaud – son adjointe, et candidate comme je le suis – ne m’impressionnaient aucunement. Je me suis toujours opposé à eux avec franchise, mais fermeté.

Contre les socialistes et leurs alliés de gauche, je dis les choses, je parle vrai. Avec mes amis, j’incarne l’alternative à la gauche. À l’Assemblée, je serai cette même alternative…

Mes engagements à l’Assemblée nationale, pour notre territoire, sont connus.

Je veux me battre à l’Assemblée nationale pour une nationalisation partielle des chantiers navals de Saint-Nazaire, et en finir avec le détachement des travailleurs. Emmanuel Macron a vendu les Chantiers à l’Italie. Il l’a pourtant nié lors du débat télévisé l’opposant à Marine Le Pen… Quel menteur ! Pour ma part, avec mon camarade Jean-Claude Blanchard, ancien ouvriersoudeur des Chantiers de l’Atlantique, j’ai demandé depuis 2013 une nationalisation partielle (soit 51 % du capital) des Chantiers. J’ai également toujours dénoncé la directive de détachement.

Je veux me battre à l’Assemblée nationale contre les réformes territoriales futures, qui ne manqueront pas de paupériser et désertifier encore plus notre ruralité. Lorsque je me rends dans les communes rurales de la région, de Prinquiau à Bouée, de Lavau à Malville, je suis atterré de voir, ça et là, telle boucherie fermée, telle pharmacie dont il ne reste qu’un écriteau « Vendu », tel commerce vide… Cette déshérence de notre ruralité, qui associe la disparition des services publics de proximité à celle des commerces, est un désastre pour notre territoire

Je veux me battre à l’Assemblée nationale pour votre sécurité quotidienne, par la tolérance zéro et l’accomplissement réelle des peines. Si nous agissons par le haut, vous le verrez, par le bas, la délinquance, la criminalité et les trafics disparaîtront petit à petit de ces zones « chaudes » que nous ne connaissons que trop. À Saint-Nazaire, Prézégat, la Bouletterie, la Chesnais ou le Bon passage cesseront d’être des étouffoirs, pour redevenir les lieux de vie, de détente, de culture et de commerce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être.

Mais pour me battre, j’ai besoin de vous. Il ne me manque que votre confiance, par votre suffrage.

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