Commerçons avec la Russie !

Communiqué de presse


Déjà le 12 mai dernier, le fait que des Nazairiens puissent manifester contre la vente à la Russie de deux BPC type Mistral nous avait questionné. Heureusement, l’insuccès de cette initiative – huit manifestants seulement ! – est venu rappeler aux organisateurs leur ridicule. Ce faisant, nous attendions de voir si le « succès » d’une seconde manifestation, ce dimanche, serait au rendez-vous. Avec un total de cinquante participants, nous devons bien admettre que, cette fois-ci, les manifestants furent un peu plus nombreux. Mais notre position est inchangée : ces gens-là font du mal à Saint-Nazaire.

Ils font mal à Saint-Nazaire… car ils parlent injustement au nom de centaines de travailleurs Nazairiens ! Qui sont-ils pour juger que l’industrie française ne puisse commercer avec la Russie, au prétexte d’une géopolitique de bistrot ? Lorsque les enjeux se chiffrent à 1,2 milliard d’euros, nous leur demandons de se taire. Au cœur même de la campagne municipale, notre candidat, Jean-Claude Blanchard – qui est un ancien travailleur des Chantiers – avait été le seul à affirmer que, dans cette affaire, les intérêts de la France et de Saint-Nazaire, ceux de l’industrie et des ouvriers, devaient primer sur quelque considération politique que ce soit.

C’est la guerre en Ukraine ? Et alors ! C’est la guerre, la guerre économique d’une France ouverte à tous les vents contre des économies protectionnistes… mais pas « bunkerisées » pour autant. C’est, chaque jour que Samzun fait, et avec lui ses amis socialistes impuissants et complices, une guerre contre les Nazairiens, dans une ville si façonnée par l’industrie depuis cent cinquante ans qu’elle devient méconnaissable à l’heure de la désindustrialisation. Au-delà de ces manifestations, les pleurnicheries de monsieur Jadot – eurodéputé écologiste sortant et réélu – lors de la dernière campagne électorale ne changeront rien à ce constat de bon sens.

Alors, commerçons avec la Russie. Sans nous laisser égarer par les politiciens, coopérons confraternellement avec tous les peuples. En cela, restons fidèles à la devise de Saint-Nazaire, celle d’une ouverture au monde qui ne soit pas négatrice des nations : Aperit et nemo claudit ; Saint-Nazaire « ouvre et personne ne ferme ».

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