Communiqué de presse du Front national (FN) de Saint-Nazaire
Depuis deux ans, les séances du conseil municipal de Saint-Nazaire montraient une véritable opposition entre, d’une part, la majorité d’union de la gauche et, d’autre part, le Front national. Cette opposition s’était manifestée par des points de vue très tranchés sur les grands enjeux de notre pays et de notre commune.
Et cependant, ces derniers mois, les coups contre les élus nazairiens du FN se firent chaque fois plus durs et réguliers, non plus d’ailleurs sous la forme de contre-arguments rationnels : refus du droit à la parole, interruptions de séances, interpellations systématiques sous le terme d’ « extrême droite », absence de réponses aux questions posées en séances, attaques personnelles, partialité anti-FN lors de commémorations officielles, etc.
La séance du 20 mai de notre conseil offre le spectacle d’une majorité hors de contrôle. Par les déclarations indignes du maire-adjoint Christophe Cotta, nous découvrons désormais qu’un nouveau cran est franchi, par lequel on peut prêter aux élus frontistes des propos qu’ils n’ont jamais pensé, ni tenu. Le soir même du conseil municipal, monsieur Cotta s’épanchait en effet sur Twitter, émettant l’idée à partir d’une intervention de l’un de nos élus, Gauthier Bouchet, que celui-ci « [rêvait] de passer les socialistes au Zyklon B », faisant allusion au gaz mortel utilisé par les nazis dans les chambres à gaz des camps d’extermination. L’élu de la majorité précisait par ailleurs voir en son collègue du FN un « facho », un « nazillon », et adressait cette communication à la presse locale.
Nous demandons donc la démission de monsieur Cotta. Ses différents propos constituent une grave dérive au sujet de laquelle la municipalité de Saint-Nazaire devra bien s’expliquer, si elle prétend sincèrement représenter et respecter l’ensemble des habitantes et habitants de Saint-Nazaire, y compris ceux — quelque quatre mille habitants qui se sont choisis des représentants du FN au conseil municipal. Ces déclarations sont indignes. Elles verront une suite judiciaire de la part de notre mouvement.
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