Saint-Nazaire, petite dictature socialiste ?

Communiqué de presse du Rassemblement Bleu Marine (RBM) de Saint-Nazaire


La réaction de la Mairie de Saint-Nazaire à la suite de notre campagne estivale d’autocollants « Joey aux Escales » nous paraît disproportionnée. Nous contestons le bien-fondé de la demande de la Mairie, exigeant que lui soient versée dans les jours à venir la somme de 436 euros pour quelques autocollants.

D’ailleurs, nous ne paierons rien.

Rien !

Et puis, replaçons les choses dans leur contexte. Durant la manifestation pour la réunification bretonne du 28 juin 2014, la commune de Saint-Nazaire avait été recouverte de tracts sur son matériel urbain. Nous ne jugeons pas, nous constatons. D’ailleurs, plus d’un an après, ces tracts n’ont toujours pas été nettoyés…

À chaque manifestation syndicale d’ampleur, en centre-ville, des centaines d’autocollants de la Confédération générale du travail (CGT) « apparaissent ». Là encore, nous ne jugeons pas, mais faisons un constat.

Depuis le XIXe siècle, notre ville a toujours accepté l’expression politique, syndicale et associative la plus libre. Saint-Nazaire est vraiment la ville de la liberté de parole et de pensée. Ce n’est pas un slogan socialiste : c’est une réalité historique, encore perceptible dans ses cafés et sur ses murs… pour le moment. Car avec la progression électorale du Front national à Saint-Nazaire, ces quatre dernières années, cette tradition semble se perdre.

Selon nous, qu’une telle répression ne s’abatte que sur le Front national, c’est faire preuve d’un sectarisme partisan intolérable.

Dans le même temps, nous sommes honorés que la municipalité d’union de la gauche nous désigne comme son adversaire politique principal. Au fond, il y a de bons autocollants de gauche. Quant aux autocollants du FN, ils sont obligatoirement très mauvais.

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